Au chevet de nos forêts
Cruciale pour la biodiversité et le climat , nos forêts souffrent du réchauffement climatique .
Nos 17 millions d’hectares de forêts ( 30% du territoire et augmentent chaque année) abritent 6000 espèces végétales , dont 190 essences d’arbres , 73 espèces de mammifères et 120 espèces d’oiseaux.
Sous l’effet du réchauffement climatique qui ralentit la croissance des arbres et accroît leur mortalité , la forêt absorbe de moins en moins de carbone ( 16,9 millions de tonnes en 2022 alors qu’il était de 50 millions au milieu des années 2000 ).
Une évaluation menée sur la période 2012-2018 a estimé que plus de la moitié des plantes , 17% des oiseaux et 7% des mammifères forestiers sont menacés.
cela doit nécessiter un grand plan pour sauver nos forêts en les renouvelant progressivement par des essences plus résilientes au réchauffement climatique . 1 million d’hectares sont identifiés comme à fort risque de dépérissement dans les 10 prochaines années . Les essences les plus vulnérables sont le hêtre , le sapin et l’épicéa.
Ce remplacement par des essences qui présentent un fort potentiel en matière de capacité à résister à la sécheresse , aux bioagresseurs ( chêne zéen d’andalousie, cèdre de l’Atlas, séquoia, pin de Turquie, …) aura un coût important ( remplacement d’un milliard d’arbres sur 10 ans ) mais nécessaire pour notre biodiversité , la captation du CO2 et la beauté de notre nature .